Lombalgies : causes, symptômes et traitements



Mal de dos, lumbago... Tous ces petits et grands maux sont regroupés sous le terme générique de lombalgie. En fait, une lombalgie est un état douloureux du rachis lombaire. Dès lors, il s'agit du mal de rein mais quand l'affection est causée par un mouvement excessif, on parle de tour de rein... Selon les cas, la lombalgie pourra être aiguë (on parle alors plutôt de lumbago) et même se transformer en lombalgie chronique et parfois vraiment invalidante. Les symptômes des lombalgies se caractérisent par des douleurs localisées dans le région lombaire, survenues par exemple après un effort intense. On observera parfois une irradiation vers les cuisses, les genoux et/ou les fesses. Les douleurs peuvent parfois être majorée lors des mouvements et des efforts, ou bien diminuer lors d'un état au repos. Parfois, les symptômes s'accompagnent de radiculalgies (la fameuse sciatique...). La durée de persistance des symptômes dépend des cas : parfois la lombalgie dure quelques jours, c'est le cas des lumbago aigu, mais certaines lombalgies sont chroniques et peuvent durer des années...
Les examens paracliniques sont habituellement inutiles au diagnostic, mais une évaluation osseuse (c'est-à-dire une densitométrie et surtout un dosage précis de la vitamine D) est utile dans le cas de lombalgies chroniques... Mais dans l'immense majorité des cas, une radiographie standard du rachis lombaire sera réalisée. Le radiologue procèdera ainsi à un cliché de profil des vertèbres lombaires et grand cliché de de Sèze.

Le traitement de la lombalgie pourra se faire grâce à une modération des efforts du dos, et la proscription de tout levage d'objets lourds, une supplémentation d'une carence éventuelle en Vitamine D, le port de ceintures et corsets lombaires qui permettront la reprise rapide de l'activité et seront un rappel à l'ordre contre les postures nocives... On pourra aussi prescrire des analgésiques comme le paracétamol ou l'ibuprofène, des myorelaxants, ou des anti-inflammatoires... Ces derniers trouveront leur intérêt dans le traitement des lombalgies en ce qu'ils pourront diminuer les inflammations cliniques comme les douleurs nocturnes ou le dérouillage matinal...Des médications psychotropes et/ou anticonvulsivantes (telles que de l'amitriptyline, du clonazépam, de la gabapentine...) auront quant à elle un intérêt sur la composante neuropathique de la douleur. Par ailleurs, on recommandera souvent une activité physique, des étirements, axé notamment sur le renforcement musculaire de la ceinture lombo- pelvienne. D'autres méthodes, telles que l'ostéopathie et la chiropratique auront par contre les défauts des monothérapies exclusives selon certains, mais il s'agit d'un autre débat...
lombalgies

Mais bien souvent, un traitement psycho-social aura un impact fondamental dans l'évolution de la pathologie, puisque le stress ou le surmenage en sont souvent à l'origine...Ainsi, une prise en charge par un psychologue permettra de cibler le problème du patient et revenir progressivement à une vie saine.

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