Le nerf sciatique

Les gens accusent facilement, et souvent à tord, le nerf sciatique de causer les douleurs à la fesse ou la jambe qui les font souffrir. La plupart du temps, la douleur associée au nerf sciatique est secondaire à un autre problème. Nous décrirons d’abord son anatomie. Ensuite, une révision des symptômes vous permettra de mieux identifier le problème. Par la suite les facteurs aggravants et le traitement le plus indiqué seront exposés. Voyons tout d’abord où se situe le plus gros nerf du corps humain.

Le nerf sciatique est formé par la convergence des racines nerveuses des derniers segments de la colonne lombaire: de L4 à S3 précisément. Il descend dans la fesse, ensuite entre les muscles ischio-jambiers derrière la cuisse et se sépare en deux au niveau du genou: le nerf tibial et le nerf fibulaire commun ou péronéen.

Une douleur au nerf sciatique s’appelle " sciatalgie ". Cette dernière se manifeste par une douleur vive, comme une brûlure qui s’étend de façon linéaire à l’arrière de la cuisse et du mollet sur une largeur d’environ 2 à 4 cm. Il peut arriver que cette sciatalgie soit accompagnée d’un déficit neurologique qui se manifestera par des engourdissements, une perte de sensibilité, de force et des réflexes.

Comme mentionné au tout début, la sciatalgie est la plupart du temps secondaire à un autre problème. Le nerf sciatique ne devient pas douloureux par lui-même sans raison. Une compression, une traction, un frottement ou une adhérence vont irriter le nerf. Ces phénomènes irritants sont habituellement causés par un disque intervertébral, un muscle de la fesse ou de la cuisse, une pièce d’équipement ou un mouvement répétitif. Contrairement à ce que plusieurs croient, le nerf sciatique ne se " déplace pas " et ne peut pas être " replacé ". Toute forme de traumatisme au nerf cause une inflammation qui ensuite provoquera de la douleur.

Un trouble de la colonne vertébrale lombaire (hernie discale, ostéoarthrose, dysfonction) peut causer une irritation du nerf sciatique par compression ou inflammation des racines nerveuses. Dans la plupart de ces cas, la sciatalgie est accompagnée de douleurs au bas du dos. Comme les troubles du bas du dos ont été couverts lors d’une chronique antérieure, nous n’y reviendrons pas. Mis à part les cas très graves, une thérapie en chiropratique accompagnée d’exercices de renforcement résoudront le problème.

Chez le cycliste, on peut diviser les causes en deux: intrinsèques et extrinsèques à la personne.

La cause intrinsèque la plus fréquente est une compression ou une adhérence avec un muscle de la fesse (piriforme ou pyramidal) ou des ischio-jambiers. Elle est souvent secondaire à un déséquilibre des forces musculaires lors du pédalage ou à une fixation au niveau du bassin. Dans ces cas, le traitement de choix est la thérapie manuelle appliquée par un chiropraticien accompagnée de traitements visant à faire relâcher la musculature exerçant une pression sur le nerf comme l’Active Release Techniques, les triggers points et le FNP ( facilitation neuromusculaire proprioceptive). Des anti-inflammatoires peuvent s’avérer utiles pour réduire l’inflammation mais ne règlent pas la source du problème. Par la suite, des exercices de renforcement et d’assouplissement visant à corriger la technique de pédalage seront nécessaires.

Parmi les causes extrinsèques, la compression sur la selle est la plus importante. Une selle qui s’adapte mal à votre physionomie ou une selle qui manque de rembourrage peut comprimer le nerf sciatique au niveau de la fesse et provoquer une irritation. Les terrains accidentés et l’absence de suspension aggraveront le problème. Dans un tel cas, il faut changer la selle pour une qui se marie bien à votre postérieur. Il n’y a pas de règle concernant le choix de la selle, il faut en essayer le plus possible et ce, pendant au moins 30 à 60 minutes. L’idéal est d’échanger sa selle avec un ami. Évitez les selles trop larges et celles qui sont peu rembourrées. L’ajout d’une tige de selle à suspension peut atténuer le problème. Si la condition persiste, il est recommandé de réduire l’activité et de consulter un professionnel de la santé afin d’évaluer l’étendue de la blessure.

J’espère vous avoir éclairé un peu plus sur les douleurs au niveau du nerf sciatique. Il est important d’être à l’écoute de son corps afin d’intervenir rapidement lorsqu’un problème se présente. Ainsi vous éviterez les blessures chroniques.

Traitements de la sciatique

Médical

La lombosciatique vertébrale commune a une évolution naturelle vers la guérison dans un délai variable : en général entre 3 et 6 mois.
Le but du traitement est de raccourcir le délai de la guérison.
Un traitement médical bien conduit s’évalue sur une période de 6 semaines à 2 mois.
  • repos modéré au début, antalgiques et anti-inflammatoires : le repos strict allongé retarde la récupération
  • kinésithérapie destinée à renforcer la tonicité des muscles du dos et des muscles abdominaux et à éduquer le patient : gestes et positions à éviter, bonnes postures à adopter, gymnastique quotidienne
  • perte de poids en cas de surpoids
  • correction statique en cas de désordre statique : kinésithérapie et consultation podologique

Infiltrations

Elles peuvent être proposées en cas d’échec d’un traitement médical bien suivi, pour la lombosciatique vertébrale commune, et dans certains cas de lombosciatiques d’origine articulaire postérieure.
Elles sont pratiquées en général au cours d’une hospitalisation, suivant des règles d’asepsie rigoureuses et par un chirurgien entraîné.
Les résultats sont variables.

Chirurgical

Il s’impose parfois en urgence :
  • sciatiques hyperalgiques
  • sciatiques déficitaires (c'est-à-dire avec paralysie) : marche impossible, hypotonie, amyotrophie : possible aggravation brutale et irréversible  
  • sciatiques avec syndrome de la queue de cheval : douleur bilatérale, paralysie flasque des membres inférieurs avec amyotrophie (fonte musculaire) rapide, abolition des réflexes achilléens et rotuliens, abolition du réflexe anal avec hypotonie du sphincter, anesthésie en selle, troubles sphinctériens : risque majeur de séquelles (troubles sphinctériens)

Indications chirurgicales

C’est en dernier recours après échec de tous les autres traitements que l’indication chirurgicale conventionnelle est posée. L’étude des examens tomodensitométriques et parfois IRM permet de préciser les mécanismes exacts de la souffrance des racines nerveuses et permet d’orienter vers le choix de la technique d’intervention.

Techniques

Nucléolyse

Elle a pour but de dégrader le nucleus pulposus en utilisant des enzymes. La nucléolyse se fait au moyen d'une injection effectuée à l'intérieur du disque lui-même, guidée par la radiographie.
  • Contre-indications
            • Grossesse
            • Hernie discale calcifiée
            • Hernie discale exclue
            • Urgence chirurgicale
            • Canal lombaire étroit
            • Allergie à la cocaïne
  • Antécédents de nucléolyse
  • Intervention sous anesthésie légère, d’une durée de 20’
  • Hospitalisation de 2 à 3 jours
  • 75 % de bons résultats
  • Echec lorsqu'un mois après l'intervention aucun signe de rémission n'a été observé
  • Complications infectieuses et neurologiques possibles

Nucléotomie percutanée

C’est l’ablation chirurgicale du nucleus pulposus, par une technique de chirurgie endoscopique. Le patient est réveillé, sous anesthésie locale avec sédation, puisque le patient explique au chirurgien, tout au long de l’intervention, le type de douleur qu'il ressent à mesure que celle-ci apparaît et l’informe de sa disparition totale à la fin de l’intervention.
Toutes les hernies ne sont pas accessibles à la chirurgie endoscopique

Chirurgie conventionnelle

L’ablation complète du disque est parfois associée à une cure de canal lombaire étroit, à l’ablation d’ostéophytes.
  • Sous anesthésie générale
  • Hospitalisation de cinq jours environ
  • Complications du même type que celles observées lors de la nucléolyse
  • Résultats supérieurs de 15 à 20 % à ceux obtenus par la nucléolyse
  • Reprise progressive des activités en 1 à 2 mois, après rééducation
  • Risque de survenue d’une fibrose invalidante post-opératoire avec réapparition des douleurs lombaires

Sciatique Signes Causes Symptômes, traitement

La sciatique est le trouble nerveux caractérisé par des douleurs le long du chemin de nerf, de la faiblesse, des engourdissements et des picotements dans la jambe affectée. Excès de pression sur le nerf et la compression de la racine nerveuse est la principale cause de douleur du nerf sciatique. La sciatique n’est pas une maladie et il est le symptôme d’autres problèmes tels que problème de disque inter vertébral.
Les causes de la sciatique …
Excès de pression sur le nerf due à la compression est la principale cause de trouble du nerf sciatique. La sciatique nerf a l’origine dans la partie inférieure de la moelle épinière et il passe par la face arrière des jambes. L’alimentation est responsable pour le mouvement des muscles dans le dos de la jambe, du genou et la jambe et est principalement responsable de la sensation dans cette région.
Inter hernie discale vertébrale ou d’un disque de glissement est la principale cause de sciatique.
Fracture de la moelle épinière qui provoque une lésion du nerf sciatique aussi causer problème de nerf sciatique.
La présence de tumeur est la cause principale de la sciatique.
Ce sont les principales causes de la douleur nerf sciatique.
Les symptômes de la sciatique …
* Douleur à travers le trajet du nerf est le principal symptôme de la sciatique. La douleur sciatique est associé à une sensation de picotement ou un engourdissement dans la jambe. L’intensité de la douleur dépend du niveau de la lésion du nerf. La douleur augmente avec l’augmentation du stress sur le nerf de la charge de travail physique. Parfois la douleur est sévère que la personne ne peut exercer les activités de la vie quotidienne aussi. Habituellement une jambe est touchée et, parfois, les deux peuvent se sciatique.
* La personne peut éprouver de la douleur dans la région de la cuisse arrière, les muscles du mollet ou à la région de la hanche. La douleur augmente la sciatique avec le travail comme se tenir debout, marcher de long, travaux lourds, etc La douleur augmente pendant la nuit à cause du stress pendant la journée.
Malaise *, le manque d’intérêt à faire des activités et
* Réduction de la capacité de travail est que les symptômes de la sciatique.
Les signes de la sciatique
* Réduction des mouvements du genou,
* Difficulté en position debout pendant longtemps,
* Difficulté à marcher,
* Mauvaise réflexes sont les principaux signes de la sciatique.
Traitement de la sciatique ….
Dans certains cas, le repos est le meilleur traitement et le symptôme obtient plus par le temps. Repos doivent être prévues pour une longue période de temps pendant quelques semaines ou mois, selon les conseils du médecin.
Traiter la cause sous-jacente est l’objectif principal du traitement de sciatique. Le diagnostic physique de test et de bonne aide à identifier la cause de la sciatique.
Le traitement conservateur comme le
La chaleur ou l’application de froid sur la zone touchée réduit la douleur sciatique.
Les myorelaxants et analgésiques aider à soulager la douleur.
Application de traction est un traitement très utile pour soulager la douleur sciatique.
Le patient doit éviter
* La station debout prolongée,
* Poids de levage,
* Les travaux qui causent la douleur, etc
Exercices aide beaucoup dans le soulagement de la douleur sciatique et les exercices doivent être fait avec les conseils du médecin, selon l’exigence du traitement de sciatique.
Prévention de la sciatique
Prévenir les problèmes liés disque vertébral est la meilleure mesure préventive de la sciatique prévention.

Principales causes de la sciatique

Plusieurs fois, quand les gens sont en proie d'une sciatalgie, ils ne sont pas certain de comprendre comment ils sont arrivés sciatique. Beaucoup de gens ne comprennent pas, c'est qu'il ya plusieurs raisons différentes ainsi que les causes de la sciatique.
Quand une personne doit faire face à une sciatique depuis un certain temps la meilleure chose à en apprendre davantage sur toutes les causes sont différentes d'une sciatique. En fait, beaucoup de gens sont plutôt surpris quand ils découvrent quelques-unes des choses différentes qui cause la sciatique. Même si cela dépend de ce type de professionnel que vous parlez avec environ une sciatique, il ya vraiment de nombreuses façons différentes pour obtenir une sciatique.
Quand il s'agit de différentes causes de la sciatique, il ya beaucoup de base des principales causes de la sciatique. Quand il s'agit de les principales causes de la sciatique, c'est à cause d'eux étant des problèmes de dos. L'une des principales causes de la sciatique est une hernie discale (qui est quand le noyau se casse dans l'espace annulaire) ou lombaire bombé (qui est lorsque le noyau se trouve à seulement la paroi externe de l'anneau). Une autre des causes de la sciatique est une sténose spinale lombaire, ce qui est quand les nerfs sont comprimés. Une autre raison pourquoi certaines personnes en raison de la sciatique est une sorte de traumatisme au système nerveux. En fait, les traumatismes du système nerveux sont les facteurs principaux pour expliquer pourquoi les gens se sciatique. Un autre facteur pour expliquer pourquoi les gens se la sciatique est parce syndrome du piriforme, ce qui est quand le muscle piriforme irrite le nerf sciatique.
Plusieurs fois, lorsque les gens estiment qu'ils ont des tumeurs de la colonne vertébrale, ils vont également finir par avoir une sciatique; ainsi. Les tumeurs sont la colonne vertébrale causée par la compression du nerf de la tumeur. Malgré le fait que de nombreux professionnels croient qu'il ya seulement six différentes causes de la sciatique, il ya effectivement plus. En fait, de nombreux médecins ont également constaté que Isthmic spondylolisthésis est une cause de sciatique. Isthmic spondylolisthésis est une fracture de fatigue qui est le plus fréquemment sur les lombaires 5e; ce qui permet alors la vertèbre à glisser. De nombreuses personnes ont également constaté que si elles ont a épinière tumeurs ou des infections, afin qu'eux aussi auront une sciatique, mais il est très rare. Une autre principale raison expliquant pourquoi les gens en raison de la sciatique est le nerf sciatique.
Même s'il existe de nombreuses causes de la sciatique, cela ne signifie pas qu'elle ne peut pas vous arriver! En fait, beaucoup de gens croient qu'ils ne pourront jamais se blesser, cependant, beaucoup de gens. Une bonne chose de connaître toutes les causes de la sciatique est qu'il existe un remède pour presque toutes les causes! À condition que vous obtenir de l'aide pour une sciatique tout de suite, il devrait y avoir un remède pour elle!

Quelles sont les principales causes de la sciatique ?

La sciatique est indéniablement une des formes plus chroniques des douleurs au dos. Il peut être vraiment compliqué pour traiter la sciatique, parce que la douleur nerveuse est souvent dit que compliquée et sont résistants au traitement. Les causes de la sciatique sont essentiellement similaires à la douleur dans le dos. Vous le trouverez douloureux sur différentes parties de votre dos. En outre, vous trouverez également douleur projetée à vos fesses ou la partie aléatoire de vos jambes et les pieds.
Sciatique est généralement causée par le chevauchement ou de la compression des nerfs lombaires (plus précisément les nerfs L4 ou L5) ou des nerfs sacrées (spécifiquement S1, S2 ou S3). Compression des racines nerveuses de la moelle épinière est la principale cause de la sciatique parce que le sang sur le nerf compressé et pas de flux peut être interceptée. Dans ce cas, il sera nerfs devenu engourdi et se chevauchent, qui est la principale cause de la douleur. Fondamentalement, lorsque nous dans la mauvaise position pour une assise de longue date, dormir avec position incorrecte, levée des choses lourdes et notre dos rapidement, nous sont plus enclins aux symptômes de la sciatique.
Il y a beaucoup d'idées fausses sur les maux de dos normale et sciatique. Un coup de main de la sciatique est plutôt habituel, qui peuvent ralentir le processus de guérison. Traitement des lombalgies et sciatique est différente. Pour la douleur dans le dos, il a juste causées par des souches musculaires ou a souligné les muscles tandis que la sciatique est due aux nerfs compressés et irrités, qui est plus grave et doivent être traités différemment des schémas de douleurs dorsales typiques. Certains des traitements sont les mêmes, tels que le repos au lit et de physiothérapie pour sciatique, mais, cela juste pour soulager la douleur et pas complètement guéri. Certaines études montrent que le meilleur remède pour sciatique manipule les nerfs de différentes façons. Lorsque vous une chirurgie de manipulation nerveuses il peut-être certains effets secondaires. Le pire des cas paralysie, mais est beaucoup plus permanente engourdissements ou des picotements dans la région touchée.
La sciatique exige beaucoup de force émotionnelle et la résilience à surmonter. Vous devez être proactive concernant le traitement de ce problème. Affaiblira votre personnel souffre d'énergie avec douleur non résolue à sciatique. Vous devez donc vous aider vous-même en obtenant beaucoup de soutien affectif afin que vous pourrez résister à ces difficultés. Vous devez comprendre le soutien droite et les options de traitement, comme cela à la réparation correcte accompagnera. Ne perdez pas espoir car vous sera éventuellement recouvrer quand vous suit le traitement droite.
La sciatique aujourd'hui guérison peut être réalisé par différents traitements. Certains sciatique ont des problèmes avec l'aide de repos au lit ou de physiothérapie a guéri. Acupuncture et chiropratique peuvent être excellents alternatives. La clé consiste à prendre des mesures et des méthodes pour continuer d'essayer jusqu'à ce que vous avez la bonne combinaison de gérer et de guérir la douleur pour trouver vos douleurs sciatiques.

Facteurs de risque pouvant entraîner une sciatique

Par compression du nerf sciatique:
  • Hernie discale
  • Glissement de vertèbres (spondylolisthèse)
  • Tumeurs au niveau des racines nerveuses; par ex. neurinome (tumeur bénigne)
  • Maladies du squelette (ostéoporose), dégénération de la colonne vertébrale
  • Malformations comme maladie de Scheuermann, scoliose (déformation de la colonne vertébrale
  • La grossesse favorise la survenue d’une sciatique

Par inflammation ou lésions du nerf sciatique:
  • Inflammations; par ex. au cours de maladies rhumatismales, plus rarement au cours du zona
  • Intoxication; par ex. au plomb, au thallium, à un insecticide DDT
  • Complication après une intervention chirurgicale ou des piqûres dans la fesse.
  • Traumatismes (fractures de vertèbres, contusions)

Vers un nouveau traitement de l’ostéoporose 2012

L’ostéoporose est associée à une morbidité considérable. Les agents disponibles utilisés pour le traitement de la maladie sont des inhibiteurs de la résorption osseuse. Ces dernières années, l'étude de maladies osseuses rares a conduit à l'identification de voies de signalisation qui régulent la formation osseuse, ouvrant la voie à la mise au point de nouveaux agents thérapeutiques pour stimuler la formation osseuse chez les patients ostéoporotiques.
La sclerostéose et la maladie de van Buchem sont deux affections osseuses sclérosantes rares dont les manifestations sont secondaires à une production exagérée de tissu osseux par l’ostéoblaste. Les malades ont un élargissement caractéristique de la mâchoire et des os de la face qui entraînent des distorsions du visage, une augmentation de la pression intracrânienne potentiellement létale et des compressions vasculaires et nerveuses, souvent associées à une paralysie faciale, une perte d'audition et de l’odorat. L'analyse génétique a révélé que les deux maladies correspondent à des anomalies différentes mais localisées sur le même gène appelé SOST, situé sur le chromosome 17q12-21 et codant pour la protéine sclérostine.
Six mutations du gène SOST, trois non-sens, deux altérant l'épissage du gène et un faux-sens, ont été identifiées à ce jour chez les patients atteints de sclérostéose. Aucune des mutations du gène SOST n’est présente dans la maladie de van Buchem mais une délétion en 52 kb en aval du gène SOST a été mise en évidence. Cette région abrite un élément qui entraîne l'expression du gène SOST, expliquant les ressemblances entre les deux affections.
La sclérostine, est une protéine produite exclusivement dans le squelette par les ostéocytes et est un régulateur négatif de l’ostéoformation. Elle se lie à LRP5 / 6 et inhibe la signalisation Wnt. Son expression est modifiée par les charges mécaniques sur le squelette et les traitements par l'hormone parathyroïdienne. Une carence en sclérostine chez la souris reproduit les maladies humaines et un excès en sclérostine conduit à une perte osseuse et une résistance osseuse réduite. Il a été montré qu’un anticorps anti-sclérostine augmente de façon spectaculaire la formation osseuse chez des rats ovariectomisés et des singes sains, sans affecter la résorption osseuse et qu’il augmente la résistance osseuse. Dans des études initiales chez l'homme, une seule injection de l'anticorps anti-sclérostine à des femmes ménopausées a augmenté le P1NP (propeptide N-terminal du procollagène de type 1) sérique et a transitoirement diminué le CTX (crosslaps, produit de dégradation de l’extrémité C terminale du télopeptide du collagène de type 1) sérique. Des études cliniques de phase II avec cet anticorps sont actuellement en cours.

Un nouveau médicament prometteur pour les patients souffrant d'ostéoporose sévère

Un nouveau traitement à base de parathormone (PTH) est maintenant offert aux patients souffrant d'ostéoporose sévère, soit ceux ayant une très faible densité minérale osseuse (DMO) et ayant déjà eu des fractures, Ce traitement pourrait procurer des avantages supplémentaires à certains patients par rapport aux traitements actuels.
L'injection de tériparatide, un dérivé de la parathormone (PTH), a été approuvée en juin dernier par Santé Canada comme traitement pour l'ostéoporose sévère. Ce nouveau traitement, soit le ForteoMC, est le premier d'une nouvelle famille de médicaments pour l'ostéoporose appelée agents de formation osseuse. Le traitement est administré sous forme d'injection quotidienne. L'approbation comporte une exposition à vie de 18 mois.
L'injection de tériparatide agit d'une nouvelle façon dans le processus du remodelage osseux. En effet, de l'os nouveau est généré et ajouté au squelette plus rapidement que le vieil os n'est détruit. Ce résultat est obtenu par la stimulation des ostéoblastes (cellules qui forment le tissu osseux).
La thérapie à base de PTH a été approuvée pour le traitement des femmes en post-ménopause qui souffrent d'une ostéoporose sévère, et qui sont donc à risque de présenter des fracture, ou chez qui des traitements antérieurs pour l'ostéoporose se sont avérés inefficaces ou ont provoqué une intolérance. Cette médication permet également d'accroître la masse osseuse chez les hommes présentant une ostéoporose primaire ou hypogonadique (reliée à un faible niveau de testostérone) sévère qui n'ont pas obtenu de résultats avec des traitements antérieurs pour l'ostéoporose ou qui ne peuvent prendre d'autres traitements. L'ostéoporose sévère se définit par une faible DMO et/ou des antécédents de fractures reliées à l'ostéoporose.
« L'injection de tériparatide constitue un progrès médical donnant de l'espoir aux patients atteints d'une ostéoporose sévère, »rapporte le Dr Rock Adachi de la McMaster University, lequel est également un consultant du Comité consultatif scientifique de la Société. « Ces patients sont à haut risque de présenter des fractures et ont besoin de toute urgence d'un traitement rapide et efficace pour augmenter la force de leurs os et diminuer de façon significative le risque global de fracture. Ce nouveau traitement offre à ces patients la possibilité de vraiment améliorer la structure de leurs os. »
Il a été démontré que l'injection de tériparatide augmentait la densité osseuse et diminuait le risque de fractures vertébrales et d'autres fractures reliées à l'ostéoporose. L'approbation de Santé Canada est basée sur 24 études cliniques regroupant plus de 2 800 femmes en post-ménopause et d'hommes souffrant d'ostéoporose.
Les effets secondaires possibles de la médication incluent des étourdissements, des nausées et des crampes aux jambes. L'incidence d'hypercalcémie (augmentation du calcium) est rare (environ 3 % des cas) et légère lorsqu'elle se produit. Puisque la PTH accroît l'absorption du calcium, les suppléments quotidiens de calcium ne devraient pas excéder 1 00 mg et la prise totale de calcium de toutes les sources devrait être limitée à   1 500 mg par jour.

L'injection de tériparatide (ForteoMC) est offerte sous forme de
« stylo » d'injection pré-rempli qui peut servir pendant 28 jours, à raison d'une dose de 20 microgrammes une fois par jour. Le traitement n'est pas vendu en pharmacie. Les fabricants, Eli Lilly Canada, ont créé un programme d'assistance à la clientèle permettant de coordonner la livraison entre les médecins (généralement des spécialistes dans le domaine de l'ostéoporose) et les patients. Si votre médecin vous prescrit des injections de tériparatide, le programme d'assistance à la clientèle ForteoMC vous contactera et vous fera livrer le traitement et le mode d'utilisation (à la maison si vous le désirez). Des professionnels bien formés peuvent répondre à vos questions 24 heures par jour, 7 jours semaine, et le service est offert en français et en anglais.
L'injection de tériparatide n'est actuellement pas couverte par aucun des formulaires provinciaux, lesquels couvrent les coûts des médicaments pour les aînés et les personnes dans le besoin. Une couverture partielle est offerte par certains régimes d'assurance privés et le programme d'assistance à la clientèle pourra aider les patients à déterminer la couverture dont ils bénéficient. Le prix de vente au détail du ForteoMC est actuellement de 742 $ par stylo (pour 28 jours), soit 26,50 $ par jour.

Ostéoporose et alimentation

L’ostéoporose est une maladie du squelette qui se caractérise par une diminution de la densité osseuse et des altérations de la trame du tissu osseux. La perte osseuse fragilise l’os et augmente donc le risque de fractures.

Mieux vaut prévenir que guérir

C’est durant les 20 premières années de la vie que se constitue le capital osseux.
L’adolescence représente notamment une période clé pour le capital osseux. C’est le moment de la plus grande croissance osseuse et de l’édification du squelette. A cet âge, la masse osseuse atteint son stade de densité optimale à condition que les apports alimentaires en calcium aient été suffisants. Dans le cas contraire, la croissance se déroule normalement mais les os sont fragilisés.
Pendant l’adolescence, plus la consommation de calcium est élevée, plus la masse osseuse s’accroît.

Cependant, jusqu’à 35 ans, le squelette se consolide et peut restaurer, dans certains cas, une partie du capital osseux, à condition de pratiquer du sport et d’augmenter de façon notoire l’apport en calcium.

A partir de 35 ans, la masse osseuse diminue progressivement. Cette perte s’accentuera à la ménopause et risque de conduire à l’ostéoporose, et ceci d’autant plus si la masse osseuse initiale est faible. Pour freiner cette perte osseuse il est donc important de continuer à consommer beaucoup de calcium.

Cependant, si l’ostéoporose est diagnostiquée, un traitement, notamment une supplémentation en calcium et en vitamine D, peut permettre, dans certains cas, de restaurer jusqu’à 8 % de la masse osseuse.

Quels sont les facteurs de risque de l’ostéoporose ?

- Certes, la génétique joue un rôle, mais on n’y peut rien !

- Par contre, on sait aujourd’hui que l’activité physique et l’alimentation jouent un rôle primordial dans la prévention de l’ostéoporose et le maintien du capital osseux, et là, on y peut beaucoup !

Ostéoporose et alimentation : pour une nutrition préventive globale

Des réalités physiologiques, aux discours réducteurs...
Comme les arguments nutritionnels sont devenus essentiels dans un univers de concurrence alimentaire, le lobby laitier s'est résolument « emparé » du discours de prévention de l'ostéoporose par le calcium, au point d'en faire un des socles des recommandations diététiques les plus répandues et les plus admises sur le terrain. Comme quoi, il est plus facile d'adhérer à un discours réducteur qu'à une réalité physiologique pourtant bien plus complexe...
La disponibilité en calcium ne suffit pas !
Dans la première partie de la vie (jusqu'à l'âge de 25 ans) les nutritionnistes s'accordent à dire qu'il est important d'acquérir un maximum de masse osseuse pour disposer d'un capital suffisant pour le restant de la vie afin de subvenir aux pertes inéluctables dues au vieillissement. D'où les recommandations concernant les apports de calcium, de vitamine D, l'ensoleillement, l'exercice physique.
En réalité, la santé osseuse est tributaire - comme tous les autres organes - d'un ensemble de facteurs nutritionnels : bonne couverture des apports en protéines, minéraux, vitamines ou acides gras essentiels mais aussi forte disponibilité en micro-nutriments divers, des phytoestrogènes jusqu'aux antioxydants. Il est donc très difficile d'affirmer, et surtout de montrer, que la disponibilité en calcium est un facteur limitant pour l'acquisition du capital osseux. D'autant que la vitesse de croissance de l'homme est particulièrement lente et ne nécessite pas une fixation élevée de calcium par jour, de l'ordre de 140 mg avec des pointes proches de 250 mg chez l'adolescent en croissance rapide.
Mais comme ces périodes de forte croissance osseuse (à l'instar des états de gestation et de lactation) sont accompagnées d'une bien meilleure efficacité de l'absorption intestinale du calcium, il est sans doute rare que la disponibilité en calcium soit limitante pour acquérir une bonne densité osseuse. Cependant, la consommation de produits laitiers reste une recommandation prudente pour la couverture des besoins en calcium du jeune en croissance.
Pour prévenir l'ostéoporose, il est cependant étonnant que cette recommandation soit devenue le principal message, véhiculé tant pour le jeune que pour l'adulte, au point que le rôle de certains aliments comme les fruits et légumes soit passé sous silence.
L'importance des pertes urinaires en calcium
Approche la plus commune ? Apporter le maximum de calcium alimentaire à l'os pour qu'il en fixe le plus possible. Ainsi, c'est négliger le rôle clé des facteurs nutritionnels ou physiologiques qui entrent en jeu dans cette fixation mais c'est aussi ne pas tenir compte du déterminisme des pertes calciques, en particulier urinaires. A l'évidence, ceci conduit à un pilotage plus qu'imparfait de la prévention nutritionnelle de l'ostéoporose. Cette approche est pourtant relativement commune...
Comment sont caractérisés les régimes occidentaux ? Par leur richesse en matières grasses, en protéines animales, en sucres simples et en sel, avec un accompagnement modeste de glucides complexes et de fruits et légumes. Si la consommation de produits laitiers est des plus élevées, cependant la couverture des ANC en calcium est rarement parfaitement couverte.
Dans ce contexte d'abondance en calories vides, l'alimentation n'apporte pas nécessairement tous les micronutriments nécessaires à la santé osseuse, à l'instar de la vitamine D où d'autres micronutriments. Parfois la croissance osseuse est forcée par le développement de l'obésité, qui constitue une modification bien regrettable du phénotype.
Dans une situation opposée, le développement de l'anorexie contribue à diminuer dangereusement la densité osseuse.
Le rôle alcalinisant des fruits et légumes
En dehors de ces situations extrêmes, les caractéristiques habituelles de l'alimentation occidentale favorisent les pertes urinaires de calcium par plusieurs mécanismes. D'abord par l'effet inhibiteur du sel sur la réabsorption rénale du calcium, ensuite par l'effet acidifiant des viandes qui augmentent l'excrétion rénale d'acides et de calcium, enfin, par la faible disponibilité en aliments alcalinisants.
En effet, les aliments comme les fruits et légumes ou la pomme de terre sont très riches en acides organiques de potassium et magnésium, qui sont métabolisés dans l'organisme en équivalents bicarbonates. Cette source d'agents alcalinisants permet de réduire la mobilisation du calcium osseux consécutive aux états d'acidose d'origine alimentaire, avec in fine une réduction des pertes urinaires de calcium. Ainsi, il semble bien peu utile de disposer d'une abondance de calcium alimentaire si les conditions nécessaires à sa fixation ne sont pas optimales et surtout si l'environnement nutritionnel accélère sa perte urinaire.
Connaître les bonnes associations alimentaires
II est enfin temps de prendre en considération l'importance des facteurs nutritionnels extra-calciques dans la prévention de l'ostéoporose et de favoriser le développement d'une nutrition préventive globale. Certes, il peut être bénéfique de consommer des produits laitiers, à condition qu'ils ne soient pas des sources trop importantes de gras, de protéines, de sel, voire de sucres.
Surtout, il est indispensable de les consommer en association avec des aliments alcalinisants complémentaires que sont les fruits et les légumes. Combien de temps faudra-t-il encore pour corriger les défauts les plus évidents des modes alimentaires occidentaux et les discours nutritionnels réducteurs qui les accompagnent ?

Un nouveau traitement pour l'ostéoporose 2012

En effet, avec 200 millions de femmes touchées à travers le monde, l'ostéoporose, ou perte osseuse, est devenue un véritable problème de santé publique. En France, près de 40 % des femmes en situation de postménopause souffrent de cette pathologie. Cela représente chaque année 50 000 nouvelles fractures des vertèbres, 35 000 du poignet et 50 000 de la hanche. Jusqu'à présent, les traitements hormonaux étaient les plus efficaces, mais de récentes études ont montré qu'ils pouvaient entraîner des cancers du sein. Un nouveau médicament, développé par les laboratoires Servier avec le concours de l'équipe de Pierre Marie, offre une alternative efficace aux patientes qui ne désirent pas prendre ce risque. Baptisé Protelos, il vient de recevoir une autorisation de mise sur le marché dans 27 pays européens. Son mode d'action innovant ne repose pas sur une hormone mais sur un élément proche du calcium constitutif des os : le strontium. C'est Pierre Marie et son équipe qui ont réalisé les premières études sur ses effets bénéfiques sur l'os. Les laboratoires Servier ont ensuite mis au point une nouvelle molécule, dans laquelle le strontium est associé à un acide organique, le ranélate, afin d'accroître sa disponibilité et son efficacité dans la conservation de la masse osseuse. En effet, l'os se renouvelle en permanence pour conserver ses propriétés mécaniques. Des cellules (ostéoclastes) résorbent l'os ancien avant qu'un autre type de cellules (ostéoblastes) vienne déposer une nouvelle matrice osseuse. Le déficit en œstrogènes qui apparaît lors de la ménopause provoque un déséquilibre en faveur de la résorption et vient aggraver la perte osseuse naturelle qui survient avec l'âge. Pierre Marie, qui a été chargé des études pharmacologiques sur ce médicament, détaille son fonctionnement : « Nous avons montré in vivo sur plusieurs modèles, dont le rat privé d'œstrogène, que le ranélate de strontium inhibe la résorption de l'os sans porter atteinte à la formation, contrairement aux traitements déjà disponibles. Chez des animaux sains, il favorise même cette formation. D'autre part, il améliore les propriétés mécaniques de l'os et agit donc aussi bien sur sa quantité que sur sa qualité. Des études supplémentaires sont en cours dans notre laboratoire afin d'élucider les mécanismes cellulaires mis en jeu ».

Ce nouveau traitement, déjà disponible dans certains pays d'Europe, devrait arriver cette année sur le marché français, puis rapidement sur le marché asiatique. Son succès prévisible est un bon exemple de l'efficacité des partenariats entre recherche fondamentale publique et recherche et développement privés.

Géraud Chabriat

Ostéoporose: des médicaments efficaces

Cette fragilité osseuse augmente le risque de fracture et de surmortalité. 
L'ostéoporose touche près de 3 millions de Français, mais seulement 600 000 en ont connaissance et se font suivre. Il existe pourtant des traitements capables de réduire les risques de fractures, première complication de cette fragilisation osseuse. Contrairement à ce que l'on imagine, l'os est un tissu vivant. Il est en remodelage constant, sous l'action de cellules: les ostéoclastes, qui détruisent le tissu osseux ancien, et les ostéoblastes, qui fabriquent un os nouveau. Ce remodelage se fait normalement de façon équilibrée. Mais dans l'ostéoporose, la destruction l'emporte sur la reconstruction, ce qui induit une perte osseuse.
Parmi les traitements déjà à disposition, certains ralentissent la destruction osseuse, comme les biphosphonates ou le raloxifène (réservé aux femmes). Un anticorps visant à bloquer la résorption osseuse, le denosumab, a obtenu vendredi son autorisation de mise sur le marché. Un autre traitement semble rééquilibrer destruction et reconstruction, c'est le ranélate de strontium. Un seul médicament stimule véritablement la formation osseuse: le tériparatide, qui correspond à la partie active d'une hormone naturelle impliquée notamment dans le contrôle du taux de calcium (la parathormone). Il est réservé aux ostéoporoses sévères du fait de son prix élevé et de son mode d'administration par injections quotidiennes.

Les moyens d'agir

Avec un tel arsenal, les médecins ont les moyens d'agir. Encore faut-il que les personnes à risque consultent car il n'est pas question de traiter tout le monde. Le coût économique serait astronomique. De plus, il faut prendre en compte les possibles effets secondaires. Les biphosphonates par exemple, les molécules les plus utilisées actuellement, ont été accusés de provoquer de rares mais graves nécroses de l'os de la mâchoire, mais plutôt à de très fortes doses, comme celles parfois utilisées en cancérologie. Ils ont été aussi accusés de provoquer d'exceptionnelles fractures du fémur, mais le lien de cause à effet n'a pu être établi.
Par ailleurs, le manque de motivation des principaux intéressés n'est pas sans poser problème. Comme les médicaments de l'ostéoporose n'agissent pas sur des symptômes (douleur, taille, etc.), les patients n'en tirent aucun bénéfice quotidien perceptible. Des os plus solides, cela ne se sent pas. D'où de nombreux abandons. «Une meilleure identification des patients à risque élevé de fracture et surtout, une meilleure explication des bénéfices à en attendre est donc indispensable, explique le Pr Christian Roux (service de rhumatologie, hôpital Cochin à Paris). C'est encore plus important pour les personnes ayant en plus une maladie chronique, diabète, dépression. Leur ostéoporose est trop souvent négligée, alors que la survenue d'une fracture chez ces individus fragiles peut avoir des conséquences plus graves.»

La recherche se poursuit

Tandis que les médecins cherchent à mieux identifier les personnes les plus susceptibles de tirer bénéfice des médicaments, la recherche, elle se poursuit. «Les mécanismes du remodelage osseux sont de mieux en mieux connus. Au niveau de la “voie wnt” impliquée dans la stimulation des ostéoblastes et donc, dans la reconstruction osseuse, plusieurs cibles sont actuellement étudiées. La première est la sclérostine, une protéine fabriquée par des cellules du tissu osseux. Cette protéine est un inhibiteur naturel de la production d'ostéoblastes et donc de l'activité de reconstruction osseuse. Des chercheurs ont mis au point des anticorps capables de bloquer cette protéine et en évaluent les effets. Les premières données sont prometteuses, avec l'espoir d'un médicament d'ici sept à huit ans», confirme le Pr Thierry Thomas (chef du service de rhumatologie, CHU Saint-Etienne).
La seconde cible est DKK1, une autre protéine inhibitrice de la formation des ostéoblastes. Arriver à la bloquer serait intéressant car elle joue un rôle dans de nombreuses maladies touchant le squelette. Cette cible est l'objet de recherches importantes qui pourraient aboutir à la mise sur le marché de médicaments à l'horizon 2020-2025. D'autres travaux portent encore sur de possibles médiateurs de cette «voie wnt»…
Les chercheurs n'oublient pas les ostéoclastes, responsables de la destruction osseuse. Ainsi, plusieurs inhibiteurs de la cathepsine k -une enzyme dont le rôle est de découper le tissu osseux pour mieux le détruire- ont été développés. Quelques-uns seulement ont franchi des étapes du développement et pourraient donc arriver sur le marché dans les cinq ans à venir, si leur rapport bénéfice/risque s'avère positif. Enfin, il a été montré qu'une neurohormone comme la sérotonine (et qui régule l'humeur) jouerait aussi un rôle sur le métabolisme osseux.

Ostéoporose: risque accru de fractures avec un médicament censé les prévenir

L’usage prolongé de médicaments prescrits contre l’ostéoporose et censés prévenir les fractures chez les personnes âgées – les biphosphonates - est associé à un risque accru de fracture du fémur.
C’est la conclusion d’une étude canadienne menée auprès de 205 000 femmes âgées de plus de 68 ans qui ont pris des bisphosphonates (Didronel, Fosamax, Actonel...) entre 2002 et 2008. Ces médicaments sont les plus utilisés pour contrer les effets de l’ostéoporose, une maladie qui fragilise les os et qui touche près de 2 millions de Canadiens.
Selon les résultats, chez les femmes traitées depuis plus de 5 ans par les bisphosphonates, le risque de fracture du fémur est multiplié par 2,7, par rapport aux femmes ne prenant pas ce traitement.

Utiles, les biphosphonates?

Toutefois, les chercheurs affirment que cette étude ne remet pas en question l’efficacité des bisphosphonates. En effet, ces fractures du fémur (ou fractures sous-trochantériennes) sont dites « atypiques », car elles sont très rares en cas d’ostéoporose, à l’inverse des fractures du col du fémur qui sont, elles, très courantes.
Ainsi, même si la fréquence des fractures atypiques est augmentée par la prise de bisphosphonates, elle reste très faible (0,4 % des femmes de l’étude). Le risque est donc mineur, comparé aux bénéfices du traitement : pris pendant plus de 5 ans, les bisphosphonates permettraient de réduire de 24 % le risque de fractures d’ostéoporose typiques. Il n’y a donc pas lieu d’arrêter ce traitement chez les personnes qui en ont besoin, affirment les chercheurs. Cependant, chez les femmes les plus âgées, qui semblent le plus à risque de souffrir d’une fracture atypique, les chercheurs soulignent qu’il pourrait être préférable d’interrompre le traitement de temps en temps pour réduire le risque.
Dans son blogue sur les réponses aux questions concernant la ménopause, Martin Winckler souligne que « les médicaments (biphosphonates) commercialisés en grand nombre pour la prévention des fractures d’ostéoporose n’ont un intérêt qu’après une première fracture, pour en éviter une seconde. Mais ils n’ont pas d’efficacité démontrée en prévention chez les femmes qui ne souffrent de rien. De plus, les preuves de leurs effets secondaires négatifs s’accumulent, en particulier le fait qu’ils provoquent des fractures ».

Marine Corniou – PasseportSanté.net

Ostéoporose: quels sont les symptômes?

L'ostéoporose concerne presque un quart des femmes autour de 65-70 ans. Maladie du style de vie, elle peut être prise en charge efficacement - si on la repère à temps. Mais quels sont les symptômes de l'ostéoporose?

Ostéoporose: les symptômes arrivent trop tard!

L'ostéoporose est une maladie qui ne présente pas de symptômes avant d'avoir atteint un stade déjà préoccupant. C'est pourquoi il ne faut pas attendre d'avoir des symptômes pour s'en occuper, c'est-à-dire s'assurer que son alimentationest suffisamment riche en calcium, et effectuer régulièrement une activité physique. En effet, si une ostéoporose est détectée au moment d'une fracture, il est déjà trop tard pour éviter le principal risque qui s'attache...

Quels sont les signes d'une ostéoporose?

Il n'est cependant jamais trop tard pour prendre en charge une ostéoporose et se protéger d'une aggravation. Voici les signes principaux qui doivent vous alerter:
  • Diminution de votre taille
  • Douleurs dorsales
  • Déformation de la colonne vertébrale.
Connaissez-vous les facteurs de risque pour l'ostéoporose?

Au-delà de ces signes que la maladie est présente, il y a des éléments qui peuvent vous alerter, parce qu'ils montrent que vous avez des chances élevées de développer une ostéoporose. Les voici:
  • Petite taille
  • Antécédents familiaux d'ostéoporose
  • Ménopause, surtout si elle est précoce
  • Régimes amaigrissants trop sévères, ou manque de produits laitiers dans l'alimentation
  • Autre erreurs alimentaires: trop de café, trop de sel, trop de protéines
  • Manque de soleil (la vitamine D, sécrétée lorsque nous sommes exposés au soleil, favorise l'absorption du calcium qui est contenu dans notre alimentation)
  • Sédentarité excessive
  • Cure longue durée de cortisone
Comment agir à temps contre l'ostéoporose?

Il est important de consommer des produits laitiers en abondance tout au long de sa vie. Si vous n'êtes pas en mesure de le faire (allergie, intolérance etc.), faites particulièrement attention à bien compenser ce manque en consommant des eaux minérales riches en calcium, des légumes secs, du soja, ou des graines et des fruits secs. Veillez aussi à faire une demi-heure d'activité physique par jour (même la marche peut aider), de préférence à l'extérieur. Dans tous les cas, exposez-vous aussi au soleil au moins un quart d'heure par jour - il n'est pas question de bain de soleil... votre visage et éventuellement vos bras pendant la saison chaude suffiront normalement à augmenter votre sécrétion de vitamine D.

Ostéoporose : quels sont les signes ?

L'ostéoporose est une perte de tissu osseux. Comment savoir s'il faut consulter ? Quels sont les signes qui doivent alerter ? Medisite fait le point, avec le Pr Philippe Orcel, chef du service rhumatologie de l'hôpital Lariboisière et président du Collège français des médecins rhumatologues.
"L'os est un tissu vivant : il est détruit et se reconstitue en permanence, c'est ce que l'on appelle le remodelage osseux. Mais à partir d'un certain âge, la balance se déséquilibre dans le sens de la destruction", explique le Pr Philippe Orcel.
L'ostéoporose serait donc une fatalité ? Non. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) définit l'ostéoporose par rapport à un seuil de déviation standard (DS), calculé en regard de la masse osseuse moyenne d'un individu au moment où son capital osseux est au maximum (16 ans pour une fille, 18 ans pour un garçon). Ainsi, si votre masse osseuse obtient un score situé au-delà de -2,5 points, l'ostéoporose est avérée, alors qu’entre -1 et -2,5 on parle d'ostéopénie.
"On parle à propose de l'ostéoporose, 'd'épidémie silencieuse'", souligne le Pr Philippe Orcel. "Un terme que je n'aime pas beaucoup parce qu'il exprime une sorte de fatalité. Or si le vieillissement normal entame effectivement le capital osseux, on peut fort bien vivre très longtemps avec des os solides.
Cependant, il est vrai que l'ostéoporose évolue lentement et que, lorsqu'elle se manifeste, le problème est déjà installé. C'est pourquoi il est important que les médecins sachent dépister les facteurs de risques : squelette léger, carences en vitamine D, en calcium, tabac, alcool, sédentarité, antécédents familiaux d'ostéoporose, prise de certains médicaments comme les corticoïdes."

Ostéoporose : la douleur n'est pas un signe d'appel

Contrairement à une idée reçue, "la raréfaction osseuse est indolore, précise le Pr Philippe Orcel. "Sauf en cas de fractures vertébrales qui peuvent être ponctuellement très douloureuses, l'ostéoporose passe totalement inaperçue." La douleur peut être en revanche un signe d'autres maladies osseuses : une ostéomalacie (un ramollissement des os dû à une carence de vitamine D chez les sujets âgés), un myélome ou un lymphome. Une colonne vertébrale douloureuse peut aussi plus banalement être la conséquence d’une arthrose, très fréquemment en cause.

Ostéoporose : une perte de taille de plus de 4 cm

"L'ostéoporose fragilise les os et notamment les vertèbres. Celles-ci peuvent se fracturer, provoquant parfois une douleur vive qui va durer quelques temps. Mais la personne ne va pas forcément consulter. Elle s'alitera peut-être, accélérant ainsi la perte osseuse ; ce qui pourra entraîner à terme une autre fracture", explique le Pr Philippe Orcel.
Ces atteintes provoquent un affaissement des vertèbres et donc une perte de taille. "C'est pourquoi il est important de mesurer les patients en dépistage. On leur demande quelle était leur taille habituelle et l'on compare. Au-dessus de 4 cm de différence, il faut pratiquer des examens."

Une cyphose est-elle un signe d'ostéoporose ?

La cyphose est une déformation de la colonne vertébrale et peut être une conséquence de la fracture vertébrale. "Dans ce cas, on peut observer une modification de la posture associée à la perte de taille : la personne se voûte, le ventre est projeté vers l'avant ce qui entraîne des troubles digestifs (ballonnements, dyspepsie) et bien sûr un préjudice esthétique.
Ce tableau n'est pas forcément synonyme d'ostéoporose, il peut être associé à une arthrose par exemple, mais il doit conduire à prescrire des examens complémentaires."

Signes d'ostéoporose : la fracture du poignet

Tout le monde peut se casser le poignet en tombant mais, chez une femme ménopausée ou chez un homme suivant un traitement à base de corticoïdes, "cette fracture peut révéler une fragilité osseuse", note le Pr Philippe Orcel.
"Là encore un interrogatoire concernant les facteurs de risques peut éventuellement orienter vers une ostéoporose." La fracture est, en effet, la plus importante des complications de l'ostéoporose. "Les trois principales sont celles du poignet, du col du fémur et de la vertèbre.

Prévenir les causes évitables de l’ostéoporose

D’après la définition donnée par l’Organisation mondiale de la santé – OMS, l’ostéoporose est une altération généralisée du squelette et la perte progressive de la densité des os entraînant une faiblesse osseuse et un risque important de fracture.

Prévenir les risques d’ostéoporose

D’après les statistiques données par le Groupe de recherche et d’information sur les ostéoporoses – GRIO, c’est une pathologie qui touche 3 millions de femmes ménopausées sur le territoire français. Au-delà de 60 ans, une femme sur deux et un homme sur cinq sont concernés par l’ostéoporose. Tous les ans, 130 000 fractures sont causées par cette maladie. Cette maladie reste inaperçue jusqu’à ce que les patients se brisent l’os du fémur ou des vertèbres.

Les causes de l’ostéoporose

Une personne atteint sa masse osseuse maximale vers son vingtième anniversaire. Ensuite elle perdra chaque année 0,5% de ses os. L’optimisation des tissus osseux s’obtiendra par la pratique régulière d’un exercice physique et d’une alimentation riche en calcium. Les femmes sont particulièrement visées par l’ostéoporose car durant la ménopause, la perte de leur masse osseuse pourra s’élever jusqu’à 3%.
Plusieurs facteurs de risque dont certains sont évitables sont à l’origine de l’ostéoporose. Font partie de ces causes évitables le tabagisme, la consommation excessive d’alcool, le déséquilibre alimentaire, la maigreur, l’absence d’activité physique, etc. Certains critères comme l’âge, la morphologie, le sexe, les antécédents familiaux y sont également pour quelques choses.

Prévoir le risque d’ostéoporose par le dépistage systématique

Actuellement, les moyens à la disposition des ménages sont nombreux pour dépister de façon précoce l’ostéoporose. Il ne faut pas attendre d’avoir une fracture pour mesurer la densité osseuse. D’autant plus que cette pathologie peut entrainer la dépendance de la personne touchée et altérer sa qualité de vie. Un dépistage précoce est particulièrement recommandé aux femmes entrant dans le stade de la ménopause.

Causes de l'ostéoporose

L'ostéoporose est moins fréquente chez les hommes que chez les femmes, parce que les hommes ont plus gros squelettes, leur perte osseuse commence plus tard et progresse plus lentement et ils n'ont aucune période de perte rapide de changement et d'os hormonale.
Comme avec les autres tissus de l'organisme, tissu osseux est vivante et en constante évolution, remodelage et reconstruction et d'os masse et la force peuvent être affectées par des facteurs tels que la génétique, hormones, l'exercice physique et diète (surtout l'apport de calcium, phosphate, vitamine d et autres éléments nutritifs).
Problèmes avec l'un de ces facteurs peuvent entraîner la perte osseuse plus que les os reconstruction provoquant ainsi l'ostéoporose qui peut survenir à tout âge - broken poignets, hanches et os de la colonne vertébrale sont les plus communs fractures et alors qu'il est plus répandu dans l'âge avancé, les jeunes peuvent parfois être affectés.
L'ostéoporose se produit lorsque les entretoises qui composent la structure de maillage ressemblant au sein de l'os devient minces, causant des os devenir fragiles et briser facilement après une bosse mineure ou à l'automne et bien que les fractures peuvent se produire dans différentes parties du corps, les poignets, les hanches et les épines sont plus souvent touchées.
Os contiennent collagène (protéine), sels de calcium et autres minéraux et chaque os est constitué d'une coquille externe épaisse connu comme os cortical et un maillage interne solide de l'os trabéculaire qui ressemble à un nid d'abeille, vieux et usé de l'os est ventilée par cellules appelées ostéoclastes et remplacé par os bâtiment de cellules appelées ostéoblastes.
Ce processus de renouvellement est appelé renouvellement osseux et dans l'enfance, ostéoblastes travaillent plus vite, permettant le squelette à l'augmentation de la taille, la densité et la force et au cours de cette période de croissance rapide osseuse, il faut le squelette tout juste deux ans pour se renouveler complètement tandis que chez les adultes, ce processus prend sept à dix ans.
Quelque part entre l'âge de 16 et 18, os arrêter la croissance en longueur, mais la densité osseuse continue d'augmenter lentement jusqu'à ce qu'une personne atteint leur fin de la vingtaine, lorsque l'équilibre entre la démolition de l'os et de la construction de l'os devient stable.
Environ 35, augmentations de la perte d'os très progressivement dans le cadre du processus de vieillissement naturel et cela peut conduire à l'ostéoporose et un risque accru de fractures, surtout en fin de vie - les femmes sont particulièrement vulnérables parce que la perte osseuse devienne plus rapide pendant plusieurs années après la ménopause.
L'ostéoporose est douloureuse si fractures se produisent et avoir mince, os fragiles en elles-mêmes ne sont pas douloureuses mais l'ostéoporose signifie qu'il est plus probable que vous avez un « grand risque de fracture » qui peut aboutir à la douleur et d'autres problèmes.
L'ostéoporose généralement pas ralentir ou arrêter le processus de guérison et os qui brisent en raison de l'ostéoporose guériront toujours de la même manière comme ils le font chez les personnes qui n'ont pas de l'ostéoporose, généralement sur une période de six à huit semaines.
Poignets brisés peuvent être la première indication de l'ostéoporose et se produisent souvent chez les femmes âgées moyennes ont mis hors de leur bras de briser une chute - os sains devraient être capables de résister à une chute d'une hauteur de commandes.
Hanches rompus à la suite de l'ostéoporose se produisent plus souvent à la fin des années 70 ou 80 ans habituellement d'une chute et peuvent affecter tous les aspects de la vie.
Alors que le rétablissement complet est toujours possible il dépendra souvent comment bien quelqu'un est avant la hanche cassée se produit et souvent reprise pleinement la mobilité et l'indépendance peuvent être difficiles exigeant le soutien des physiothérapeutes et des services de soins sociaux.
Falling est commun dans la vie ultérieure en raison de mauvais équilibre et la coordination, conduisant à un risque plus élevé de briser une hanche, quelque chose qui pourrait avoir un impact significatif sur la qualité de vie.
Réduire les risques de chute peut être un moyen de réduire les risques de fracture comme briser une hanche lorsque plus âgés peut avoir un impact majeur sur l'indépendance de la personne et peut créer une peur de tomber qui rend nervous à s'engager dans les activités quotidiennes des personnes âgées.
Fractures dues à l'ostéoporose des os de la colonne vertébrale (vertèbres) se produisent habituellement dans la lombaire (Bas) ou thoracique zone (moyen) de la colonne vertébrale et alors qu'ils ne pas interférer avec la moelle épinière ou entraîner la paralysie ou perte de sensation, sauf dans des cas très inhabituels qu'ils peut causer perte de hauteur ou de la courbure de la colonne vertébrale.
Une fracture d'un ou plusieurs des vertèbres peut survenir à la suite d'un mouvement maladroit, comme atteignant jusqu'à pour obtenir quelque chose dans une cuisine armoire ou levage lourd sacs à provisions. Parfois, ils peuvent se produire spontanément, avec très peu de raison, comme suite à un épisode de la toux ou les éternuements.
Si les fractures sont nombreuses et graves ils peuvent mener à la perte de la hauteur significative et courbure causant l'essoufflement, estomac, problèmes d'indigestion et l'incontinence en saillie.
Autres os comme l'humérus (partie supérieure du bras), côtes ou bassin peuvent également briser si elles sont fragiles.
Les types moins courantes de l'ostéoporose, comme l'ostéoporose juvénile idiopathique est une condition inhabituelle chez les jeunes où s'os brisés produisent spontanément sans un problème sous-jacent apparent, parfois en raison d'autres facteurs tels que les corticostéroïdes utiliser, une maladie osseuse fragile (ostéogenèse imparfaite) ou parce qu'un enfant est immobile.
L'ostéoporose associée à la grossesse est aussi une maladie rare quand os, habituellement dans la colonne vertébrale ou de la hanche, cassent facilement pendant ou après la grossesse.
L'arthrose diffère de l'ostéoporose et est une maladie qui touche les articulations du corps provoquant leur sont endommagés - knuckles, les genoux et les hanches peuvent être affectées et peuvent donc les articulations de la colonne vertébrale et l'arthrose et l'ostéoporose survient plus souvent que l'âge des personnes.
Une autre condition rare est transitoire ostéoporose migrateur qui peut causer des douleurs chroniques et est associée à une perte soudaine de la densité osseuse, habituellement à une hanche et contrairement à l'ostéoporose « ordinaire », qui ne sont douloureux que lorsque des fractures ont eu lieu.
Finalement se dissipe mais parfois se répète dans une autre partie du corps de la douleur et le renvoi à une clinique de la douleur peut être nécessaire pour aider à résoudre les problèmes de la douleur associées à cette condition.
Syndrome de la douleur régionale complexe CRP affecte une main, le pied, le poignet, le cheville ou le genou, mais peut se propager jusqu'à un limbe entier ; Bien que souvent déclenchées par une blessure mineure ou fracture précédente, la raison de la douleur continue est mal comprise - parfois la douleur est retracée à une lésion nerveuse spécifique, mais parfois pas et il est souvent une perte de densité osseuse dans la région touchée. C'est un problème localisé et n'entraîne pas en général l'ostéoporose.
L'ostéoporose et la fragilité des fractures peuvent être prévenues par maximisant la solidité de l'os pendant l'enfance, l'adolescence et au début de l'âge adulte, quand le squelette est en croissance.
Par « bancaire » beaucoup d'os dans ces années, le squelette est dans une meilleure position pour supporter la perte osseuse qui se produit avec l'âge, et ceci peut être réalisé par l'entreprise beaucoup d'exercice de roulement de poids et de manger un régime bien équilibré, riches en calcium.
N'importe quel âge ou le sexe, un régime alimentaire sain est essentiel assurer la santé des os et une alimentation qui comprend une grande variété d'aliments, les quatre principaux groupes - fruits et les légumes, les hydrates de carbone comme le pain, de pommes de terre, de pâtes et de céréales, de lait et de produits laitiers et de protéines comme la viande, poisson, œufs, légumineuses, noix et graines, tous permettra d'offrir toutes les vitamines., minéraux et l'énergie nécessaires pour réduire le risque de maladies chroniques comme l'ostéoporose.
Les experts recommandent également les gens réduire les graisses saturées, de sucre et de sel, et ils disent exercice est très important pour tout le monde à tous les stades de leur vie, mais il est particulièrement important pour les personnes atteintes d'ostéoporose qui courent le risque de fracture.
Les choses qui peuvent augmenter vos chances de développer l'ostéoporose comprennent :
  • femme
  • petit corps mince (moins de 127 livres)
  • antécédents familiaux de l'ostéoporose
  • après la ménopause ou d'un âge avancé
  • Race asiatique ou caucasienne, mais les femmes afro-américains et hispaniques sont aussi à risque significatif de développer la maladie
  • absence anormale des menstruations ou ayant un trouble de l'alimentation, tels que l'anorexie mentale ou de boulimie qui peut causer des menstruations arrêter avant la ménopause et la perte de tissu osseux de trop d'exercice
  • faible de testostérone chez les hommes
  • une diète faible en produits laitiers ou d'autres sources de calcium et de vitamine d
  • mode de vie inactif
  • utilisation à long terme des glucocorticoïdes (médicaments prescrits pour de nombreuses maladies, y compris l'arthrite, l'asthme et lupus) antigrippage médicaments ; gonadolibérine pour le traitement de l'endométriose ; antiacides contenant de l'aluminium ; certains traitements du cancer ; et excessive des hormones thyroïdiennes
  • fumer la cigarette et boire trop d'alcool.

Ostéoporose

Causes

Au niveau de l’os, il existe normalement un équilibre entre les cellules qui construisent de l’os et les cellules qui détruisent l’os. Lorsque cet équilibre est rompu, une ostéoporose peut apparaître.

Près de 95 % des patients souffrent d’ostéoporose primaire pour laquelle aucune cause directe n’a été mise en évidence. Cette ostéoporose primaire dépend de l’âge et du métabolisme hormonal et calcique. Les personnes minces semblent en être affectées plus fréquemment que les autres en raison de leur masse osseuse réduite. De plus, leur squelette réagit de façon plus intense à une surcharge. La cause principale de l’ostéoporose est une diminution des concentrations en œstrogènes survenant après la ménopause.

Plusieurs maladies peuvent favoriser l’apparition d’une ostéoporose secondaire:
  • Troubles du métabolisme du calcium et du cortisol
  • Déficience en hormones sexuelles
  • Affections de la thyroïde (hyperthyroïdie)
  • Troubles endocriniens (diabète)
  • Maladies gastro-intestinales chroniques

Facteurs de risque

  • Manque en vitamine D et déficit en nutriments comme le calcium durant la grossesse ou l’allaitement
  • Facteurs génétiques, prédisposition familiale
  • Age
  • Sexe féminin
  • Manque d’activité physique (par ex. en cas d’alitement)
  • Excès d’activité physique (sports de compétition)
  • Maladies chroniques comme le cancer, les affections chroniques des voies respiratoires, les affections gastro-intestinales chroniques et les rhumatismes (arthrite, arthrose)
  • Consommation excessive de nicotine, d’alcool, de café, ou de préparations à base de café
  • Médicaments à base de cortisone, laxatifs
  • Consommation trop importante de viande
  • Ménopause précoce
  • Sous-poids, régime alimentaire, troubles alimentaires (anorexie, boulimie)
  • Déficience en œstrogènes chez les filles et en cas de puberté tardive

Causes Douleur aux genoux

Les douleurs aux genoux peuvent être provoquées par des traumatismes ou des pathologies affectant les articulations. En cas de choc au niveau du genou, une micro fracture, une tendinite peuvent survenir et provoquer des douleurs intenses. En cas de survenue progressive, ou sans causes apparente, il peut s'agir de l’apparition d'arthrite d'arthrose du genou, d'une bursite du genou ou encore de chondromalapacie. 

Les causes possibles

En cas de traumatismes, les douleurs sont plus fréquemment localisées sur un seul genou, les pathologies évolutives ( comme la gonarthrose ou l'arthrite par exemple) auront tendance, elles, à affecter les genoux gauches et droit de manière symétriques.

Douleurs causée par un traumatisme

Fracture: une fracture, même infime de la rotule, peut provoquer une douleur vive à l'effort et un gonflement du genou.

tendinite: une tendinite est une inflammation du tendon provoquer par un étirement violent. Les tendinites surviennent au niveau du genou particulièrement fréquemment lors d'un effort d'extension intense des jambes comme le saut par exemple.

Rupture du ménisque: une rupture du ménisque survient lors d'effort violent. La douleur est vive et instantanée.

Douleurs causée par une pathologie

Arthrite: il s'agit d'une inflammation chronique des articulations. La douleur causée par l'arthrite est vive au réveil et quand l'articulation est sollicitée à froid. La douleur s'estompe après quelques minutes d'exercices. Arthrose: l'arthrose du genou provoque une douleur augmentant graduellement au fil des années. Dans les phases précoces de la maladie, la douleur survient après une séquence longue de marche, ou au moment de monter ou descendre un escalier. Chondromalacie: la chondromalacie est une atteinte du cartilage très fréquente après 40 ans. Dans la plupart des cas la chondromalacie demeure asymptomatique. Lorsqu'elle devient douloureuse, les symptômes qu'elle provoque sont très proches de ceux de l'arthrose du genou.

Traitements médicaux des troubles musculosquelettiques du genou


Phase aiguë

La durée de la phase aiguë de la blessure varie. Elle est d’environ 7 à 10 jours. Elle commence par une phase d’inflammation vive qui s’étend de 48 à 72 heures, au cours de laquelle il est primordial de soulager au plus vite la douleur et l’inflammation. Par la suite, l’inflammation est encore présente, mais moins prononcée. La blessure reste fragile et les tissus sont plus facilement irritables qu’à l’habitude.
Voici quelques conseils :
  • Mettre le genou au repos relatif en lui évitant les mouvements qui ont conduit à la lésion. Il s’agit d’une composante essentielle du traitement. Toutefois, une inactivité prolongée peut raidir l’articulation, en plus de diminuer la force musculaire indispensable à la stabilité du genou. Le genou ne devrait jamais être mis au repos complet, et encore moins immobilisé.
  • Appliquer de la glace sur le genou pendant 10 à 12 minutes, toutes les 1 ou 2 heures durant les 2 ou 3 premiers jours. Par la suite, réduire la fréquence à 3 ou 4 fois par jour. Il est inutile d’appliquer des compresses froides ou des « sacs magiques », car ils ne sont pas assez froids et se réchauffent en quelques minutes. Continuer l’application de glace aussi longtemps que les symptômes persistent.

Médicaments. Durant cette phase, le médecin peut occasionnellement suggérer des médicaments analgésiques, comme l’acétaminophène (Tylenol®, Atasol® ou autres), ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens, comme l’ibuprofène (Advil®, Motrin®, ou autres) offert en vente libre, ainsi que le naproxène (Naprosyn®, Aleve®) ou le diclofénac (Voltaren®), obtenus sur ordonnance. Il ne faut pas prendre les anti-inflammatoires plus de 2 ou 3 jours. Si les symptômes sont sérieux, le médecin vous recommandera de consulter un physiothérapeute.

Phase de réadaptation

Le traitement de la plupart des troubles musculosquelettiques du genou repose sur des exercices physiques à domicile. Les exercices visent principalement à étirer la bandelette ilio-tibiale (pour le syndrome du même nom) et à renforcer les quadriceps en insistant sur la trajectoire de la rotule (pour le syndrome fémoro-rotulien). Le programme de réadaptation comprend des exercices d’étirement, de renforcement et de proprioception. S’informer auprès d’un physiothérapeute, d’un entraîneur sportif ou de son médecin.
Pour ces deux syndromes, les traitements de physiothérapie sont réservés aux cas plus graves qui ne répondent pas au programme d’exercices à domicile. La physiothérapie permet de réduire l’inflammation, de prévenir l’ankylose ou de recouvrer la mobilité perdue. Le physiothérapeute s’assurera également que l’alignement des membres inférieurs est adéquat et aidera à y apporter les correctifs au besoin. Par la suite, lorsque l’inflammation aura diminué, l’accent sera mis sur le renforcement musculaire, tout en continuant de travailler sur la mobilité de l’articulation. Pour un résultat optimal, la personne doit participer de façon active à son traitement en reproduisant à la maison les exercices enseignés.


Symptômes des troubles musculosquelettiques du genou


Syndrome fémoro-rotulien
  • Une douleur autour de la rotule, à l’avant du genou. Il peut s’agir de douleurs aiguës et occasionnelles, de douleurs récurrentes ou chroniques. Lors de ses premières manifestations, la douleur apparaît après plutôt que durant l’activité, mais si le problème n’est pas traité, les symptômes s’intensifient et sont présents aussi pendant l’activité.
  • Certaines personnes ressentent des crépitations dans le genou : des bruits de grattements très fins qui se produisent dans l’articulation, accompagnés ou non de douleurs. Parfois, les craquements se font très bruyants.
  • Une douleur à la rotule en position assise lorsqu’il n’y a pas assez d’espace pour étendre les jambes (comme au cinéma), appelée aussi « signe du cinéma ».
  • Des périodes où le genou « lâche » soudainement.
  • La douleur augmente lorsqu’on emprunte des escaliers ou qu’on s’accroupit.
  • L’enflure est rare.
Syndrome de friction de la bandelette ilio-tibiale.
  • Une douleur au genou, ressentie dans la partie externe (sur le côté) du genou. Elle est rarement associée à une douleur à la hanche. La douleur est exacerbée par l’activité physique (comme la course à pied, la marche en montagne ou la bicyclette). La douleur est souvent plus importante en descendant les côtes (marche ou course). Habituellement, son intensité augmente avec la distance et oblige à arrêter l’activité.
Bursite
  • La bursite se traduit le plus souvent par un gonflement à l’avant du genou entre la peau et la rotule. La bursite cause rarement de la douleur, une fois le choc initial passé. Il y a parfois un inconfort en position à genoux dans les cas de bursite chronique lorsque la bourse et la peau se sont épaissies.

Facteurs de risque

 



  • L’obésité ou le surplus de poids : l’excès de poids augmente de façon importante la charge portée par le genou et peut aggraver les douleurs.
  • Un mauvais alignement du genou (genoux tournés vers l’intérieur ou l’extérieur), car cela augmente les frictions dans l’articulation.
  • Un développement insuffisant (atrophie) ou un manque de souplesse des muscles ou des tissus proches de l’articulation du genou.
  • Une mauvaise démarche, une technique de course inappropriée ou l’usage d’une bicyclette mal adaptée à la taille du cycliste peuvent également constituer de grands facteurs de risque.


 



Troubles musculosquelettiques du genou

Les troubles musculosquelettiques du genou : qu’est-ce que c’est?

Le genou est la plus grosse articulation du corps. Il est essentiel à notre mobilité et à notre stabilité. Durant certains mouvements, comme la montée des escaliers, les genoux supportent de 4 à 5 fois le poids du corps1. Dès lors, ils peuvent être facilement fragilisés et abîmés par différents mouvements répétitifs effectués dans certains métiers ou certains sports. La conséquence est la survenue de troubles musculosquelettiques qui causent des douleurs et limitent la mobilité.
Les genoux sont souvent malmenés par les sportifs et les athlètes de haut niveau, qui les sollicitent de manière répétée et les soumettent aux coups et aux contacts. Le tiers des blessures sportives a d’ailleurs trait aux genoux8. Les métiers qui imposent d’être souvent en position accroupie ou agenouillée (plus d’une demi-heure par jour), de se relever souvent de ces deux positions, de monter fréquemment des escaliers ou de porter des charges lourdes augmentent également le risque de souffrir de douleurs au genou.
Pour bien comprendre ce qui suit, il peut être utile de se reporter à notre fiche Anatomie des articulations : notions de base qui illustre et définit les différents éléments qui composent une articulation.
Les troubles musculosquelettiques du genou regroupent de nombreux problèmes (voir schéma).
  • L’entorse, qui correspond à l’étirement d’un ligament (le tissu fibreux qui relie les os entre eux).
  • Les tendinopathies (ou tendinites), c’est-à-dire l’atteinte du tendon, ce « cordon » qui relie les muscles aux os. Dans le genou, plusieurs tendons peuvent subir des traumatismes ou des déchirures.
  • Les lésions des ménisques, deux petits cartilages en forme de croissant situés entre le tibia et le fémur dans chaque genou.
  • L’hygroma ou bursite du genou, qui correspond à l’inflammation des « bourses séreuses », des petites poches présentes dans le genou dont le rôle est de faciliter le glissement des tendons.
  • La compression du nerf qui descend sur le côté du mollet (nerf sciatique poplité externe).

Types

La présente fiche décrit les 3 troubles musculosquelettiques du genou les plus fréquents : le syndrome fémoro-rotulien et le syndrome de friction de la bandelette ilio-tibiale, souvent rencontrés chez les sportifs, ainsi que la bursite du genou, causée par une position à genoux fréquente et prolongée ou un traumatisme direct.
Ces 3 types d’affections sont liés à une surutilisation du genou et se manifestent progressivement. Elles sont rarement le résultat immédiat d’un traumatisme accidentel ou d’un choc par contact, qui provoquent plutôt des blessures aux ligaments et aux ménisques.

Le syndrome fémoro-rotulien

On estime qu’un quart des athlètes souffrent un jour ou l’autre de ce syndrome. Le syndrome fémoro-rotulien se caractérise par l’irritation des cartilages de l’articulation du genou, entre le fémur (l’os de la cuisse) et la rotule (voir schéma). Généralement, les symptômes apparaissent lorsque l’articulation est surutilisée ou qu’elle est sollicitée trop fortement, comme lorsqu’on augmente subitement l’intensité d’un exercice, ou encore lorsqu’il y a un mauvais alignement entre la rotule et le fémur.
Principales causes
  • Un affaissement de la voûte plantaire (la cambrure du pied), qui fausse l’alignement du genou, est une cause fréquente. Des facteurs héréditaires ou biologiques sont à l’origine du problème.
  • Un déséquilibre des forces musculaires exercées sur la rotule, qui produit un défaut d’alignement pendant le mouvement, est également une cause fréquente.
  • La pratique répétée de l’une ou l’autre des activités suivantes : monter ou descendre des escaliers, courir sur une pente ascendante, faire de longues randonnées pédestres, s’accroupir fréquemment ou pratiquer des activités où il faut sauter fréquemment (basket-ball, volley-ball, danse...). Ces activités constituent un problème pour les personnes qui ont un défaut d’alignement de la rotule et pour celles qui sont mal préparées physiquement.
  • Un traumatisme au genou à la suite d’une chute sur les rotules ou d’un accident de la route.

Le syndrome de friction de la bandelette ilio-tibiale

Ce type de blessure apparaît à long terme à la suite de la pratique répétée de flexions et d’extensions du genou. Les sportifs les plus à risque sont les coureurs de fond (de 4 % à 7 % en sont atteints7) et les cyclistes. L’irritation et l’inflammation surviennent à la suite du frottement répété de deux structures du genou, dans sa partie externe : la longue bande fibreuse située à la face externe de la cuisse (la bandelette ilio-tibiale) et une protubérance du fémur (l’os de la cuisse). Cette affection est parfois appelée « syndrome de l’essuie-glace », parce que la sensation de la bandelette qui frotte l’os sous la peau est souvent comparée à celle de l’essuie-glace qui grince sur le pare-brise de façon répétitive.
Principales causes
  • Un problème d’alignement du genou est très courant.
  • Un manque de souplesse de la bandelette ilio-tibiale et des muscles qui s’y rattachent (le tenseur du fascia lata et le grand fessier) est presque toujours en cause.
  • La pratique d’activités qui demandent des flexions et extensions répétées du genou, comme la course de fond, la randonnée en montagne et le cyclisme.

La bursite du genou

La bursite correspond à l’inflammation ou à l’épaississement d’une bourse séreuse, une sorte de petit coussinet rempli de liquide qui permet de réduire les frottements entre les os, les tendons et les muscles à l’intérieur du genou. Il y a 11 bourses dans chaque genou, mais la bursite survient le plus souvent en avant de la rotule (bursite prérotulienne).
Principales causes
  • Le fait de travailler fréquemment en appui sur les genoux est un facteur majeur de bursite, car cela entraine à long terme un épaississement de la bourse. On appelle parfois ce type de bursite le « genou de la femme de ménage ».
  • Les chutes sur les genoux (volleyball, lutte...) peuvent causer une inflammation soudaine de la bourse.
  • La course à pied peut causer l’inflammation de la bourse ansérine située sur la face interne du genou, juste sous l’articulation.

Complications possibles

Une blessure au genou non soignée peut dégénérer en douleur chronique. Un processus de compensation par la jambe non douloureuse s’installe souvent, ce qui peut entraîner d’autres problèmes biomécaniques.

Prévalence

Les troubles musculosquelettiques du genou sont extrêmement fréquents, tant chez les sportifs que chez l’ensemble des travailleurs. La prévalence est difficile à estimer, mais une synthèse d’études portant sur le rôle du travail en regard des troubles du genou a indiqué que 19 % de la population active (tous secteurs professionnels confondus) se plaignait de douleurs aux genoux survenues dans les 12 mois précédents3

Rhumatologie : les nouveaux médicaments

Quels nouveaux médicaments ont fait leur apparition dans le traitement des maladies rhumatologiques ?

Comment sont évalués les médicaments ?
La Commission de la transparence donne au Ministre de la santé des avis sur le rapport coût/utilité des médicaments, sur l'opportunité de leur remboursement et sur toute question touchant à la consommation, au remboursement et à la prise en charge des produits pharmaceutiques remboursables.
Le
service médical rendu (SMR) est apprécié par commission de la transparence en tenant compte
  • De la nature de l'affection traitée, notamment son degré de gravité
  • Du niveau d'efficacité et du rapport bénéfices/risques du médicament
  • Des alternatives thérapeutiques
  • De la place du médicament dans la stratégie thérapeutique
L'amélioration du service médical rendu (ASMR)
Niveau I. : Progrés thérapeutique majeur
Niveau II. : Amélioration importante en termes d'efficacité thérapeutique et/ou de réduction des effets indésirables
Niveau III. : Amélioration modeste en termes d'efficacité thérapeutique et/ou de réduction des effets indésirables
Niceau IV. : Amélioration mineure en termes d'efficacité thérapeutique et/ou d'utilité au plan clinique (acceptabilité, commodité d'emploi, observance), complément de gamme justifié ou avantage potentiel lié aux propriétés pharmaceutiques ou au moindre risque d'interaction médicamenteuse
Niveau V. : Pas d'amélioration avec avis favorable à l'inscription
Niveau VI : Avis défavorable à l’inscription collectivité ou Sécurité sociale
ASMR 00 Amélioration difficile à préciser

Polyarthrite rhumatoïde
Qu'est-ce que la polyarthrite rhumatoïde ?
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie articulaire inflammatoire chronique qui s'accompagne de destructions articulaires. C'est une maladie grave, génératrice de handicap et de désinsertion sociale.
Elle se manifeste par des douleurs inflammatoires et des gonflements des articulations. Ces symptômes évoluent vers la chronicité et vers la constitution d'érosions articulaires à l'origine de déformations.
Progressivement les articulations perdent leur fonctionnalité et le handicap s'installe.
 
Quelles sont les personnes atteintes ? 
La prévalence de la polyarthrite rhumatoïde est de 130 000 à 240 000 cas en France. L'âge de survenue se situe habituellement entre 25 et 55 ans, les femmes étant deux fois plus souvent atteintes que les hommes.
 
Quels sont les traitements actuels ?
Les traitements actuels reposent sur :
· les prescriptions à visée symptomatique pure pour soulager la douleur et réduire les manifestations inflammatoires de la maladie : antalgiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens, glucocorticoïdes,
· la prescription d'un traitement de fond visant à ralentir l'évolution de la maladie : notamment méthotrexate, antipaludéens de synthèse, salazopyrine, sels d'or.
Un traitement par anti-TNF alpha peut également être prescrit en cas de réponse insuffisante aux traitements de fond conventionnels ou dans certains cas d'emblée, dans les formes de polyarthrite particulièrement sévères.
 
Qu'apportent les nouveaux traitements ?
 
REMICADE, Laboratoire Schering Plough – ASMR II
REMICADE, infliximab, est un anticorps monoclonal dirigé contre le TNF-alpha, facteur de nécrose tumorale.
Dans la polyarthrite rhumatoïde, il agit notamment en diminuant les phénomènes inflammatoires et en modulant les réponses du système immunitaire. Il ralentit les destructions articulaires liées à la maladie et améliore les capacités fonctionnelles des malades. Il peut être utilisé d'emblée, en association avec le méthotrexate, chez les malades souffrant d'une forme sévère et évolutive de polyarthrite rhumatoïde. 
MABTHERA, Laboratoire Roche, ASMR II
 
MABTHERA, rituximab, est un anticorps monoclonal dirigé contre les lymphocytes B. Il est le premier médicament indiqué dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde chez les malades n'ayant pas obtenu une amélioration satisfaisante avec les produits anti-TNF.
 
Rhumatisme psoriasique
 
Qu'est-ce que le rhumatisme psoriasique ?
Le rhumatisme psoriasique est un rhumatisme inflammatoire chronique associé aux lésions cutanées du psoriasis. En général l’atteinte cutanée précéde de plusieurs années l’atteinte rhumatismale qui, une fois apparue, évolue pour son propre compte. Les lésions sont destructives et peuvent toucher les articulations périphériques ou centrales.
 
Quelles sont les personnes atteintes ? 
En France, 88 000 personnes environ souffriraient d'un rhumatisme psoriasique avec pour au moins la moitié d'entre elles, une forme sévère et évolutive.
Il existe une prédisposition génétique observée notamment avec la présence du groupe HLA B27 dans les formes axiales et du groupe HLA DR4 dans les formes avec atteinte périphérique.
 
Quels sont les traitements actuels ?
La prise en charge des malades repose sur la prescription d'un traitement symptomatique antalgique et/ou anti-inflammatoire, associé à un traitement de fond, notamment par le léflunomide.
Les anti-TNF a peuvent également être utilisés si le traitement de fond s'avère insuffisant.
 
Qu'apportent les nouveaux traitements ?
 
REMICADE, Laboratoire Schering Plough – ASMR II
 
REMICADE, infliximab, est un anticorps monoclonal dirigé contre le TNF-alpha, facteur de nécrose tumorale.
Dans le rhumatisme psoriasique, il agit notamment en diminuant les phénomènes inflammatoires et en modulant les réponses du système immunitaire.
REMICADE, en association avec le méthotrexate, apporte un bénéfice aux malades souffrant d'un rhumatisme psoriasique restant actif et évolutif malgré l'administration d'un traitement de fond.
 
METHOTREXATE BELLON, Laboratoire Sanofi-Aventis – ASMR II
 
Le METHOTREXATE BELLON est un médicament antifolates qui agit en inhibant la prolifération cellulaire. Il est actif en traitement de fond chez les malades souffrant d'un rhumatisme psoriasique.
 
Arthropathie idiopathique juvénile
 
Qu'est-ce que l'arthropathie idiopathique juvénile?
L'arthropathie idiopathique juvénile se caractérise par une inflammation chronique des articulations ; elle survient sans raison apparente chez les enfants d'âge inférieur à 16 ans et peut toucher plusieurs articulations. Des signes inflammatoires non articulaires peuvent également apparaître (fièvre, atteinte du péritoine, de la plèvre ou du péricarde).
L'évolution de cette maladie peut être sévère avec constitution de handicaps liés à des destructions articulaires. Son retentissement sur la vie scolaire et familiale est également important.
 
Quelles sont les personnes atteintes ? 
L'arthropathie idiopathique juvénile est rare ; elle touche environ 3 000 enfants en France et peut débuter très tôt dans l'enfance. Son origine n'est pas connue à ce jour.
 
Quels sont les traitements actuels ?
La prise en charge des jeunes malades est multi-disciplinaire. Elle a pour objectif de soulager la douleur, de lutter contre l'inflammation et de prévenir le handicap. Elle repose sur l'administration de médicaments anti-inflammatoires, immuno-suppresseurs ou anti-TNFa , et sur la prescription d'une kinésithérapie adaptée.
 
Qu'apportent les nouveaux traitements ?
 
METHOTREXATE BELLON, Laboratoire Sanofi-Aventis, ASMR II
 
Le METHOTREXATE BELLON est un médicament antifolates qui agit en inhibant la prolifération cellulaire. Il est actif en traitement de fond chez les enfants souffrant d'une arthropathie idiopathique juvénile.
 
HEXATRIONE intra-articulaire, Laboratoire Daiichi Sankyo, ASMR III
 
HEXATRIONE, héxacétonide de triamcinolone, est le premier médicament corticoïde local indiqué dans le traitement de l'arthropathie idiopathique juvénile. Administré par voie intra-articulaire, il réduit l'inflammation de façon durable chez les enfants souffrant de cette maladie, quel que soit le nombre d'articulations atteintes.