Les traitements naturels du Rhumatisme


Les rhumatismes ne sont pas une maladie du troisième âge (en rhumatologie, la moyenne d’âge est de 36 ans). On estime aujourd’hui que 15 millions de Français souffrent de douleurs rhumatismales. On comprend alors mieux pourquoi des traitements de toute nature sont aujourd’hui proposés ? Parmi eux, quelques « remèdes-rois », sur lesquels on dispose de suffisamment de recul ou d’études scientifiques pour valider leur efficacité

On regroupe généralement sous l’appellation rhumatismes la plupart des manifestations douloureuses des articulations et des os ainsi que les atteintes d'autres organes qui en sont la conséquence ou la cause. En gros, il y a deux sortes de rhumatismes : les rhumatismes inflammatoires et les rhumatismes de dégénérescence.

Dans le cas des rhumatismes inflammatoires, sous la pression d'agents extérieurs (virus, bactéries, agents chimiques ou de petits chocs dus à la profession ou au sport), la synovie s'enflamme, puis s'épaissit, formant un coussinet entre les surfaces articulaires, gênant ainsi la mobilité. Les rhumatismes inflammatoires peuvent prendre des formes fort diverses: les rhumatismes articulaires aigus, la polyarthrite chronique évolutive, la spondylarthrite ankylosante, les bursites, les tendinites, le torticolis, l'épycondilite, la maladie de Dupuytren, les vascularités, les lombalgies et les sciatiques… Lorsqu’une infection s’ajoute à l’inflammation, l’arthrite devient « infectieuse ». L’aggravation peut aussi léser le cartilage et l'os, ce qui conduit aux rhumatismes dégénérescents.

Il faudrait vivre la tête en bas !
Les rhumatismes de dégénrescence, les arthroses, touchent tous les vertébrés, y compris les vertébrés marins comme la tortue, les baleines et les dauphins et ce, depuis leur apparition sur terre. En effet on a retrouvé des traces d'arthrose sur les ossements d'animaux préhistoriques, dinosaures, mammouths, ours. Seuls deux mammifères en sont épargnés: les chauves-souris et les paresseux; coïncidence tous deux vivent la tête en bas! Ce qui n'est malheureusement pas une solution thérapeutique pour le genre humain.
L'arthrose résulte de facteurs mécaniques, biologiques et biochimiques qui agissent négativement sur la capacité de régénérescence naturelle des tissus cartilagineux et osseux. Une fragilisation de la trame osseuse donne à l'os un caractère poreux (ostéoporose) et/ou provoque une condensation (ostéosclérose) de l'os dans la partie externe, là où s'exerce la pression. C'est pourquoi les surcharges pondérales dues à l'obésité sont si handicapantes. Si le rhumatisme inflammatoire peut parfois s'accompagner d'arthrose, l'arthrose s'accompagne presque toujours d'inflammation par frottement, lorsque la synovie et le cartilage ont fortement diminué ou disparu.

Le diagnostic par la douleur
Les douleurs de l’arthrite surviennent par crise et sont continuelles, même sans sollicitation de l'articulation. Celles de l’arthrose s’installent progressivement, sont plus fortes au réveil, peuvent s’atténuer passagèrement pendant une période de repos, mais s’accentuer si l’on sollicite trop l’articulation. L’arthrite a des antécédents personnels infectieux, l’arthrose des antécédents familiaux.

Les traitements classiques et leurs effet secondaires
L'attitude habituelle est d’accepter avec fatalisme une aggravation progressive. Tout au plus espère-t-on, ne pas ou moins souffrir grâce aux corticoïdes, aux anti-douleurs et aux anti-inflammatoires. Malgré le confort de ces médicaments, il ne faut pas en abuser, car ils présentent trois inconvénients majeurs:
- ils s’attaquent aux effets et non pas aux causes.
- en supprimant la douleur (le signal d'alarme), ils permettent de solliciter l'articulation au-delà du raisonnable et ainsi de la détériorer encore plus.
- l'accoutumance provoque une consommation accrue, nécessite l’usage de produits toujours plus puissants non sans conséquence pour le tube digestif.
Pourtant, on peut stopper, enrayer, voire faire régresser cette terrible maladie en appliquant les traitements suivants.

L’oligothérapie : 60% d’amélioration
L'os se compose d'une substance intercellulaire molle faite de mucopolysaccharides, protéines et de fibres collagéniques sur laquelle vient se fixer, pour la rendre rigide, une partie minérale (70%) composée de phosphates.
Cette biosynthèse de l’os, du cartilage, du collagène et des mucopolysaccharides dépend de la présence de certains oligoéléments. Après une série de tâtonnements, les pionniers de l’oligothérapie (les Dr. H. Picard et Antonini).ont abouti à un protocole qui a été suivi sur plus de 50 000 cas cliniques et qui a abouti à une amélioration (dans 60% des cas) ou à une stabilisation (dans 25% des cas). Seuls 15% des patients n’ont pas constaté le moindre ralentissement dans l’aggravation de leurs douleurs rhumatismales.

Le traitement consiste en deux préparations:
Première préparation : Rhumatismes inflammatoires
Elle associe les oligoéléments suivants
Le Cuivre qui favorise l'oxygénation, la régénérescence du collagène et de l'élastine responsables de la solidité du cartilage, des os, des cheveux et des vaisseaux. Le besoin de Cuivre augmente dans la polyarthrite chronique évolutive et dans tous les rhumatismes inflammatoires.
Le Manganèse intervient dans la synthèse des chondroïtines-sulfates et des protéo-glycanes, constituants principaux du cartilage.
Le Magnésium intervient dans l’élaboration du cartilage et de l'os qui contiennent deux fois plus de Magnésium que les tissus mous.
Le Lithium n'intervient pas directement dans les rhumatismes. Son intérêt réside dans ses propriétés décontractantes nécessaire en cas de rhumatismes.
Le Cobalt associé au Manganèse régule les manifestations spasmodiques vasculaires.
Le Potassium est prescrit dans les cas de vitesse de sédimentation élevée lors d'inflammations.
Le Zinc favorise l'ostéogénèse et la multiplication des fibroblastes osseux.

Deuxième préparation : Rhumatismes de dégénérescence
Le Fluor, catalyse la synthèse du collagène. Ses indications : l'hyperlaxité ostéoligamentaire, le rachitisme et les scolioses de l'enfance et la consolidation des fractures.
Le Phosphore est un des composés principaux des os.
L'Iode équilibre les fonctions thyroïdiennes dont la calcitonine exerce une action primordiale sur la calcification, la croissance osseuse et la formation du cal.
Le Soufre est un constituant important des tissus conjonctifs, en particulier du cartilage. Les bienfaits du soufre pour les rhumatismes est connue à travers le thermalisme.
Le Calcium sous forme de phosphates tricalciques structure l'os.
Cette deuxième préparation est à prendre en complément de la première préparation.

En complexe, c’est plus simple

Plutôt que de se procurer chaque oligo-élément séparément et de s’astreindre à une discipline rigoureuse pour leur prise quotidienne, il est recommandé d’utiliser des complexes d’oligo-éléments (voir notre article oligo-thérapie globale dans le n°XXX) qui présentent l'avantage de la simplification du traitement, d’un meilleur suivi, d’une amélioration plus rapide et d’une diminution du coût.
Les préparation oligothérapeutiques mises au point par le centre de recherches (CRAO) basé en Suisse sont expérimentées depuis 1973 et leurs résultats corroborent pleinement les statistiques des pionniers de l’oligothérapie. Ces préparations associent par ailleurs aux oligo-éléments les propriétés anti-inflammatoires de la griffe du diable (pour les rhumatismes inflammatoires) et les propriétés reminéralisantes de la prêle (pour les rhumatismes dégénérescents).

Rhumatismes de dégénérescence: arthrose, ostéoporose, etc.
Matin et midi : Griffe du Diable-Cuivre-Manganèse-Cobalt-Zinc-Magnésium-Potassium-Calcium-Lithium
Soir Prêle -Fluor-Phosphore-Iode-Soufre-Calcium

Rhumatismes inflammatoires: arthrite, etc.
Matin et soir : Griffe du Diable-Cuivre-Manganèse-Cobalt-Zinc-Magnésium-Potassium-Calcium-Lithium
En cas de crise : 3 à 5 fois par jour
1 dose = 30 gouttes ou 2 ml avant ou en dehors des repas, garder 30 secondes dans la bouche et avaler.

La Glucosamine : le traitement spécifique du cartilage

Les protéines

Pour (re)construire de l’os, il faut joindre aux oligoéléments les matériaux-reconstituants cellulaires que sont les protéines naturelles (PROTAGEL) composées à 100% d’acides aminés particulièrement indiqué pour la constitution et la régénération des tissus conjonctifs, du cartilage articulaire et des disques vertébraux, des os, des ongles et des cheveux.
CE A QUOI IL FAUT S'ATTENDRE:
Le traitement par les oligoéléments et le Protagel n'a rien à voir avec les traitements allopathiques. C'est un traitement de fond qui ne masque pas le mal en endormant la douleur, mais qui s'attaque aux causes et aux effets.
Lorsque l’on diagnostique une atteinte rhumatismale, il est certain que le processus a commencé depuis longtemps, qu'il a progressé sournoisement avant de déclencher les douleurs qui ont décidé le patient à consulter.
Stopper l'évolution, puis faire régresser le mal est un travail de longue haleine. La première amélioration concernera l'état général, la fatigue et la résistance. Entre le deuxième et le sixième mois, on peut espérer stopper le processus dégénératif, voire apparaître les premières améliorations sur le plan de la douleur au repos et à l'effort, de la mobilité articulaire active et passive. Si après six mois de traitement, la dégénérescence se poursuit, il faut admettre que le patient rentre dans le pourcentage d'échec inhérant à toute thérapie.

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